Céramique murale – céramique contemporaine
Terres sigillées issues d’argiles de cueillette, enfumages.
Nuits au désert. Ciel étoilé. Obscurité constellée. Dans l’immensité silencieuse, la respiration profonde de la nuit, et la connexion immémoriale à tous ceux qui, depuis la nuit des temps et sous tous les cieux, ont contemplé les voiles nocturnes pailletés d’étoiles. Notre physiologie comme notre psychisme sont empreints de cette expérience existentielle, qui relie l’humanité.
Retour au pied de mes douces montagnes. Pas de grande ville à l’horizon, et pourtant, comme le ciel nocturne semble tristement dépeuplé.
Le ciel étoilé et la nuit profonde s’effacent, vaincus de toute part par la pollution lumineuse, nuisance parmi tant d’autres d’une société en surchauffe, qui agresse l’homme, la faune, la flore, le temps du rêve. La Voie Lactée s’éclipse, la nuit intégrale se volatilise, l’espace symbolique de la nuit se désintègre, et avec lui, un cortège de rêveries, de croyances, de mythes.
Alors monte une incantation, de noirs profonds et de constellations entretissée, qui vibre dans le cercle magique de disques perforés, ou s’élève sur des paysages nocturnes : revoir les étoiles, retrouver la nuit… Revoir les étoiles… Retrouver la nuit…
Revoir les étoiles, retrouver l’obscurité constellée qui fonde notre humanité, et renouer avec l’espace de la nuit étoilée qui veille sur nous et nous construit.
Prière, pour un droit à l’obscurité.
Retrouver la nuit : constellation
2019
Terre sigillée enfumée
Ø 23 cm à 3,5 cm
Retrouver la nuit
2019
Terre sigillée enfumée
Ø 22 cm
Retrouver la nuit
2019
Terre sigillée enfumée, acier
Ø 22 cm – 12 cm – 19 cm
Ode à la nuit
2019
Terre sigillée enfumée, zinc
32 x 32 cm
Ode à la nuit
2019
Terre sigillée enfumée, zinc
17,5 x 38,5 cm